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  Découverte du monde du pliage de papier
Apprendre à faire un pliage
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Notion de difficulté d'un pliage
La première question qui se pose généralement est : est-ce difficile de pratiquer l'origami ?
La réponse n'est pas évidente, car elle fait intervenir plusieurs facteurs :
- l'habileté manuelle, difficile à apprécier,
. le type de plis à faire : plis vallée ou montagne, inversion de plis, enfoncement ou sortie, points de références, autant d'éléments rendant la tâche plus ou moins complexe.
- le nombre de plis, même si ce n'est pas un indicateur réel de la difficulté du pliage. Plier 30 modules pour une boule décorative n'est pas difficile, mais le processus peut sembler rébarbatif.
Une seule certitude : lorsque vous savez faire un pliage, quel que soit son niveau de difficulté, il vous semble facile !

Le niveau de difficulté n'a rien à voir avec l'intérêt potentiel d'un modèle, en particulier en termes d'esthétique : des modèles simples peuvent être très beaux, des modèles complexes très moches. Le niveau de difficulté est simplement une mesure des connaissances et de la pratique à avoir pour arriver au bout d'un pliage.

On distingue très souvent 5 niveaux de difficulté, notés souvent par une ou plusieurs étoiles :
* simple : connaissance nécessaire de la terminologie du pliage papier et des premiers éléments du solfège du plieur. Un peu de pratique ne nuit pas : savoir plier par cœur la base préliminaire et la base de la bombe à eau est un minimum.

** facile : la connaissance de nouvelles bases telles la base de l'oiseau ou la base doublée offre de nouveaux champs de pliage. La familiarité avec les plis renversés, les plis écrasés, les enfoncements ouverts est aussi requise. Une véritable étape est franchie lorsque vous êtes à l'aise à ce niveau.

*** intermédiaire : la maîtrise de gestes techniques comme la double oreille de lapin, les enfoncements fermés, les étirements, les changements de couleur est requise. Cette maîtrise ne peut s'acquérir que grâce à une pratique régulière, appliquée à des modèles variés d'auteurs différents.

**** difficile : ce niveau demande une grande maîtrise de tous les gestes techniques, la capacité à comprendre ce que recherche le créateur ou la créatrice au delà du pli proprement dit et de la persévérance (pas de la patience : il ne s'agit pas d'attendre sans rien faire...). On classe souvent dans cette catégorie les pliages qui demandent la gestion simultanée de plusieurs plis qui s'enchaînent de manière provisoire jusqu'au moment où ils se mettent en place d'un seul coup (anglais collapse).

***** complexe : le dessus du panier, naturellement, réunissant tous les ingrédients précédents avec, en plus des difficultés techniques, des gestes innovants, souvent à réaliser sans prise véritable ou dans des endroits difficiles d'accès.

Une dernière remarque : si vous êtes débutant(e), ne vous précipitez pas sur les modèles « pour enfants ». Ils ne sont pas destinés à apprendre l'art du pliage de papier, mais plutôt à s'intégrer dans un ensemble de pratiques ludiques développant un ensemble de qualités utiles pour l'enfant (coloriage, gommettes, découpages...), mais pas forcément pour le pliage de papier.

5 photo(s)


niveau simple
Lionel Albertino

niveau facile
Alain Georgeot

niveau intermédiaire
Adolfo Cerceda

niveau difficile
Roman Diaz

niveau complexe
Robert J. Lang
 

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